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Paccoud




sam. 10 février 20h30






Paccoud “Notre poème est à nous”





© Ghislaine Mathieu


Christian Paccoud met un point d’honneur à éviter les projecteurs mais a quand même répondu à l’invitation de Jean Ferrat, qui, ne pouvant accepter l’idée qu’un tel talent reste dans l’ombre, a partagé avec lui un peu de lumière, un dimanche après-midi, sur le plateau de Drucker. Ferrat n’est d’ailleurs pas le seul à avoir eu un coup de cœur pour ce chanteur anar, à la fois âpre et tendre, que certains considèrent déjà comme faisant partie des géants. Des auteurs de renom ont collaboré avec lui, Valère Novarina notamment, qui lui consacre ces quelques mots : "Rien d’ornemental, de décoratif, de secondaire, de plaqué : il sort de lui une musique vraie qui vient du centre profond, de la source rythmique de notre langue. Comme dans Schubert, Monteverdi, Debussy et Damia" . Des musiciens, à l’instar de la chanteuse Francesca Solleville, ont également loué cet héritier des guinguettes et troubadours du dix-neuvième siècle : "Quand Christian Paccoud est en scène, serrant son accordéon sur son cœur, on se croirait transporté sur les flancs d’un volcan en éruption. Il nous renvoie nos angoisses, nos peurs, nos espoirs avec une force tragique qui balaie tout sur son passage. Pas un moment de faiblesse, pas de repos. Il ne nous lâche pas. C’est un bloc insoumis et ravageur. Ayant la pratique du théâtre, il rajoute à son tour de chant une dimension lyrique exceptionnelle. Vous allez penser que j’exagère, je ne crois pas, je suis interprète et je crois savoir où est le feu. Dans les mots, dans les notes, dans les yeux, il est totalement possédé par son chant."




La presse

Lorsqu’il lève le poing, ce n’est pas un bras d’honneur, c’est fort, c’est beau, c’est clair. Il est un travailleur de l’émotion dont le but essentiel est de réintroduire du sens à notre époque.

Benoît Capon
(Cévennes Actualités)


Ce proche d’Allain Leprest est auteur-chanteur-gueuleur. Mais c’est aussi un tendre qui, à lui seul, pourrait incarner cette tradition des cabarets anars d’antan.

Hélène Hazéra (Libération)


Chanteur terriblement humain, sourcier généreux, l’émotion seule est au rendez-vous.

Patrice Delbourg
(L’Evénement du jeudi)


Les bras grands ouverts, la voix fervente, le nez dans la valse, un sourire carnassier et prodigue héritier du Ferré des années 50.

Le Figaro (en 2004)


Christian Paccoud est foyer ardent de la chanson, brasero où l’on se réchauffe, doigts gourds et citoyenneté meurtrie, où l’on s’en va de nouveau chercher la p’tite flamme de l’absolue dignité.

Michel Kemper
(Revue Chorus)