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Michèle Bernard


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jeu. 8 février 20h30






Michèle Bernard “Le nez en l’air”




© Jean Louis Gonterre



La presse


"Ecritures, mélodies, interprétation, tout sonne accompli : la voix, vibrant d’une ardente légèreté, le jazz et la java, le tango et la valse, les petites cantates ; les mots qui prennent visages et voyages dans leurs filets lumineux…"


Télérama.

"Saltimbanque, théâtreuse, folle de chanson, Michèle Bernard joue de l’accordéon, grâce auquel elle bâtit des chansons philosophiques aux allures de rengaines populaires… "

Le Monde


Une voix de cristal,
des textes en pied de nez..

Michèle Bernard a le nez en l'air. Quelle chance ! Michèle Bernard a le nez en l'air comme le titre de son dernier CD. Une galette, dans la tradition, où elle chante “de petites histoires à sa manière.” Si pour tout un chacun, “l'Education sentimentale” est un ouvrage de Flaubert, pour elle, c'est l'histoire d'un petit asticot blanc qui a tout “vermoulu” un de ses bouquins sur une étagère… “Une belle image et j'ai brodé autour de cela”, dit-elle.

Les dix-huit titres du CD sont signés d'elle, sauf “jours de fièvres”.

Michèle Bernard chante au gré de son humeur, les petits bonheurs et les malheurs. Une poésie du quotidien, du canal de Jonage à la grosse pierre, des appartements vides à la vierge noire…

Dans “Frangin, frangine”, chacun peut se retrouver, sur l'ardoise magique où l'on inscrit tous les mots d'amour que l'on ne s'est pas dit. Car l'envie de chanter, c'est pour elle “comme un orage en plein été, une fleur qui pousse entre les pierres.” C'est aussi Carmen qui voulait juste qu'on l'aime. Sauf qu'à “l'hôtel des enfants de bohème”, “c'est pas un cauchemar, c'est la jungle humaine.”

Entre illusions et désillusions. Alors, pour tout oublier, l'accordéoniste “balance son cœur aux oiseaux” et invite à se “poser sur son chapeau.” Ces dernières chansons, c'est la poésie des mots et le réalisme de l'époque. Des chansons citadines et d'autres qui font rimer la nature. Entre illusions et désillusions.

“Le nez en l'air” se laisse écouter comme une carafe d'eau glacée qui coule dans un verre, une fontaine qui ruisselle doucement. Pour tout cela et pour quelques jolies rimes, on gardera “le nez en l'air” et on s'offrira une balade dans ce dernier CD. Bercés par la voix de cristal !

ND



“Dette de bonheur : trois mots, quelques notes et soudain la vie sourit. Dette de souvenirs : c'était l'année, rappelez-vous d'Amsterdam ou d'Avec le temps. Dette d'univers : un disque tourne, la porte s'ouvre, bienvenue dans un nouveau monde! C'est dire ma joie en écoutant Michèle Bernard. D'abord la voix. Elle va chercher la note et le mot, on dirait qu'elle y met les deux mains, comme on cueille un fruit précieux. Elle monte ou descend, selon son bon vouloir, en souveraine. La phrase, le rire ou le sanglot se dessinent clairs dans l'air. Avez-vous jamais rien rencontré de plus troublant qu'une femme précise ? Et puis l'histoire. Les belles grues du port, mon vieux les roses et les choux, au cimetière de Levallois, une fois qu'on s'est tout dit… Dès l'accroche, on s'envole, rendez-vous dans trois minutes pour une autre escale, c'est à dire une autre planète. Avez-vous jamais rien croisé de plus bouleversant qu'une femme diverse ? Telle est Madame Bernard. Quand elle vous prend la main et vous convie à la promenade, préparez-vous à des surprises. A retrouver de vieilles réactions oubliées : rougir, pâlir, bref s'émouvoir.”

Eric Orsena



voix Michèle Bernard / accordéon Christian Toucas / contrebassePascal Berne / son Christophe Allègre / Lumière Bruno Sourbier / production Vocal 26