|
 | ||
| théâtre L'éloge de l'âne ou la vie brulée de Giordano Bruno Compagnie Michel Vericel | ||
|
|
| Extrait "Pour vous le dire bien clairement, considérons le mot âne en italien : A.S.I.N.O. Asino, ce seul nom me fait voir sous un jour nouveau toute cette machine du monde : vous voyez qu’il est formé de trois syllabes dont les deux dernières désignent mystiquement tout ce qui est créé : car, ou les choses sont, et par la syllabe SI, c’est-à-dire OUI, elles se déclarent, ou les choses ne sont pas et par la syllabe NO, c’est-à-dire NON, elles se nient. | |||||
| ||||||
| Résumé Le spectacle montre Giordano Bruno au cours de trois nuits décisives de son procès qui dura huit ans, de 1592 à 1600. La première nuit, à Venise en 1593, la veille de son extradition vers l’Inquisition de Rome, il le sait, sa défense sera très difficile pour ne pas dire impossible. La deuxième nuit, à Rome en 1599, il continue, malgré les périodes de découragements et de repentirs, à défendre sa position de philosophe. Au cours de ces trois nuits, dans sa cellule, il murmurera, criera, écrira, haranguera, rira en pleurant, pleurera en riant, bref, philosophera sur lui-même, les hommes, la nature, la science, la littérature, le monde, l’univers. Et peu à peu il deviendra cet idéal dont il parlait dans ses œuvres : lui pousseront sabots, tête, queue et oreilles d’âne ; et il finira par un ultime braiment... " Plus on est travailleur, humble et tolérant, plus on est couillonné ! " | ||||||
| ||||||
