Dans une ville chaude et chaotique, encore bruissante de la guerre, Hélène s’est échappée d’un congrès sur la misère du monde pour se perdre dans la ville à la recherche d'un petit collier de perles blanches.
Elle, celle qui vient d’ailleurs, d’un pays qui a tous ses morceaux, nous emmène, nous entraîne, dans une course effrénée à travers ce pays tout cassé.

Mais que cherche-t-elle, ou plutôt que vient-elle perdre ici ?

Autour d'elle le bruit et la fureur d'un monde dévasté.
En elle, comme en écho, des voix plurielles,
réminiscences de la vie d'Occident qu'elle connaît,
mêlées aux voix bruissantes des hommes et des femmes d'Orient qu'elle rencontre dans sa course :
vies livrées à fleur de peau, au fil des mots, au détour d'une rue.

Dans le tumulte de cette ville ravagée, tendons l'oreille à la petite musique d'Hélène...
Hélène qui dit - simplement - qu'elle souffre aussi,
qu'elle vit quand même, pas forcément dans l'indifférence, sûrement dans l'ignorance et le désarroi, - im-pertinente - qui reconnaît qu'elle ne sait pas.