Les Lys Brisés, album qui organise les noces fastueuses entre chanson littéraire et pop anglo-saxonne.
Les Inrockuptibles, mai 2006
Barbara Carlotti s’extrait du lot et des courants. Sans qu’on puisse la lier aux flux et aux reflux des modes passagères
Télérama, mars 2008
- composition, chant
- Barbara Carlotti
- guitare
- Jean-Pierre Petit
- piano
- Benjamin Esdraffo
- basse
- Laurent Saligault
- batterie
- Raphael Leger
- photo
- © Serge Derossi
P Box
Beggars France
4AD
Barbara Carlotti
13€, 10€, 7€, 5€
Barbara Carlotti déployait dans «Les Lys brisés», son premier album, un majestueux nuancier de teintes ombrageuses, orgueilleuses, d’où émanait un spleen magnétique, une euphorie plombée digne des romans de Sagan.
Première, et à ce jour unique signature française du prestigieux label 4AD (Cocteau Twins, Pixies), Barbara Carlotti incarnait, vu d’ailleurs, de Londres à New York en passant par Montréal où ses concerts firent événement, le chic frenchy absolu de la jolie Parisienne, à l’élégance légèrement distante.
Avec «L’idéal», c’est un autre profil qu’elle dévoile, ostensiblement plus solaire, plus charmeur et joueur, sans rien abandonner de sa distinction naturelle, son écriture sophistiquée et sa voix capiteuse. Elle affirme certes un goût pour la pétulance stylée des années pop mais son style à elle n’a pas d’âge. Elle est classique et audacieuse, émouvante et perfide, drôle et sophistiquée, détachée et passionnée, très anglophile et irrémédiablement française.