21 mars à 20h30

Dorado Schmitt / Dimitri Naïditch

festival A Vaulx Jazz - soirée manouche et cosaque


Dimitri Naïditch

Davnyna

  • Dimitri Naïditch piano, composition, arrangements
  • Susanna Karpenko voix
  • Anna koropnichenko voix
  • Anna Ohrimtchuk voix
  • Sergei Ohrimtchuk Violon 
  • Rick Margitza saxophone
  • François Verly  percussions
  • Jean Phlippe Viret contrebasse
  • Yves Pignard texte

Musicien de double culture, jazz et classique, compositeur et pianiste aux multiples talents, complice de Didier Lockwood ou de Buffo, de Richard Galliano ou de Pierre Amoyal, show-man inné, Dimitri Naïditch a cherché l’inspiration de cette création dans le patrimoine culturel de son pays natal. Mettant en scène les chansons les plus archaïques, il a réalisé le travail de composition et d’arrangement en apportant les couleurs de divers styles de jazz et de toutes musiques confondues.
Il propose ainsi une rencontre entre la vérité profonde du chant ukrainien, incarnée par Susanna Karpenko, et l’énergie du jazz et de la musique improvisée, portée par Rick Margitza, François Verly et Jean Philippe Viret.
Le matériel folklorique ici assemblé et réinterprété par Dimitri Naïditch provient de différentes sources :
  • Rites païens issus de temps très reculés,
  • chants de la moisson et des travaux des champs,
  • berceuses sans lesquelles nul enfant ne retrouverait le calme,
  • «vesniankas» (chants de printemps) par lesquels les jeunes filles congédient le froid et appellent le soleil,
  • mais aussi chants plus récents et lyriques, qui animent les fêtes religieuses ou laïques, jusqu’aux simples rencontres et aux banquets de foires et d’affaires.
 Réinterpréter ce puissant matériau appartient depuis longtemps à la pratique musicale de Naïditch, qu’il s’agisse de ses défis d’improvisation, ou de son travail de composition, y compris pour l’orchestre symphonique. Ce lien aux racines constitue le centre de gravité de toutes ses expériences musicales et il a voulu y consacrer un travail profond et spécifique.

Le propos de cette création est donc d’approfondir la relation à cette musique non savante des origines, apanage de tous les peuples qui vivent et travaillent, qu’on la nomme blues dans les champs de coton du Texas ou vesnianka dans les océans agricoles de la plaine ukrainienne.
Pour ce faire, Dimitri Naïditch a réalisé un intense travail de composition et d’introspection musicale dans lequel il a recherché les rapports harmoniques et rythmiques les plus intimes qui existent entre le matériel hétéroclite fourni par ce chant archaïque, la musique contemporaine et le jazz, d’où la présence nécessaire de Margitza, Viret  ou Verly.
La rude plaine ukrainienne a secrété son chant propre et c’est dans ce voyage-là que le travail de Dimitri Naïditch entend nous guider, tant il est devenu certain aujourd’hui que certaines musiques ont un pouvoir expressif aussi large que l’objectif du photographe…

En collaboration avec le centre culturel associatif beaujolais , le théâtre des marroniers et le festival de jazz de Montbrison

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