UNE


One warm ...


Paradise ...


Fragments


Fenil Hirsute




1, 2, 3 ... poème théâtraux

One Warm Saturday Live !

Duo poétique musical et bilingue sur des textes de Dylan Thomas - Durée : 1h





* One Warm Saturday Live ! a été joué au Festival les Barbares, au Centre Culturel Théo Argence à Saint-Priest, au Lieu Unique à Nantes, à la MLIS à Villeurbanne, à l’Elysée à Lyon, au Centre Culturel Charlie Chaplin à Vaulx-en-Velin, au Théâtre de Création à Grenoble, à la Médiathèque de Vaise (pour la Soirée d’Ouverture du Printemps des Poètes), au Nouveau Théâtre du Huitième à Lyon, à l’Université Lyon II à Bron, au Festival Backstage Europa de la Comédie de Saint-Etienne, au TNP (Soirée Langagière), à la Maison du Peuple de Pierre Bénite, dans différentes communes de l’Isère dans le cadre d’une tournée décentralisée de MC2.



"Elle et moi sommes sur une petite estrade de bois ; derrière nous un mur blanc ou un écran de cinéma, et une légère armature de bois. Sur l’estrade, avec nous nos compagnons de jeu, instruments et machines, clavier, guitare, micros, tourne-disques vinyles, projecteurs super8, rétroprojecteur, dictaphone, lampes d’appartement détournées, variateurs de lumière…

Nous mettons en musique des poèmes de Dylan Thomas, inventons des conférences de leurs commentaires critiques, bricolons de drôles de jeux bilingues.

Nous racontons la nouvelle " One Warm Saturday /Le Beau Samedi " (extraite du livre Portrait de l’artiste en jeune chien). Une histoire d’amour adolescente, un samedi dans une petite ville balnéaire du Pays de Galles. L’histoire de Lou et Jack, 20 ans.

Son clavier et ma guitare se glissent dans le texte de la nouvelle. Mots, notes, chants et images filmées se déroulent en une douce dérive, et nos ombres à leur tour s’inscrivent sur l’écran blanc.

Car elle et moi sommes par dessus tout ces Ombres, avatars joueurs de Dylan Thomas et de sa muse, fantômes de nos adolescences à jamais perdues en Lou et en Jack. Ombres opposées et complémentaires, d’un côté légèreté et air, de l’autre poids, sueur et terre. Ombres-guides dans les mots du poète. Ombres de deux bricoleurs d’univers, entre naissance et mort, entre obscurité et lumière…"

Yves Charreton




Dylan Thomas (1914 Swansea – 1953 New York)

Dylan Thomas est le grand écrivain du Pays de Galles (le "Rimbaud de Cwmdonkin Drive", se nommait-il avec auto-ironie) ; comédien, scénariste, conférencier, romancier, il est l’un des poètes lyriques les plus originaux du XXème siècle, remontant à la source du langage, qu’il greffe sur la tradition galloise, avec ses mythologies et ses magies. Son œuvre connaît deux grandes phases thématiques d’inspiration.
Avant 1940, Dylan Thomas traite avant tout de la présence de la mort, de l’absurdité et du sentiment tragique de l’existence, tout en introduisant le thème de l’identification du mécanisme humain à celui de la nature. Par la suite, il reprend les thèmes en élargissant leur portée poétique et métaphysique : hantise de la mort, vertige sexuel, réversibilité de la grâce, impuissance de l’homme devant l’inexorabilité du temps. Au cours de cette seconde période apparaît aussi l’idée d’une survie après la mort, ainsi que le thème fondamental des derniers poèmes : la nostalgie de la jeunesse perdue.
C’est après plusieurs tournées de conférences dans les universités américaines, et après les lectures triomphales à New York de Au Bois Lacté (A play for Voices), qu’il meurt à 39 ans. Sa mort donna lieu à une spectaculaire explosion de douleur dans la jeunesse anglaise et américaine.
Quelques années plus tard, c’est en son hommage qu’un jeune poète nommé Robert Zimmerman prit le pseudo de Bob Dylan.

Je contiens en moi une bête, un ange et un fou, et ma quête concerne leur fonctionnement, et ma problématique est leur victoire et leur asservissement, leur renversement et leur soulèvement, et mon travail est leur expression.

Dylan Thomas




Véronique Bettencourt, composition et chant, réalisation film super8, clavier, jeu / Yves Charreton, conception et mise en scène, guitare, jeu / Catherine Marion, conseil artistique / Rupert von Rupert et Seymour Laval, scénographie lumière / Eric Dupré, régie son