conte-musical Spectacle tout public à partir de 6 ans
		ole ferme-l’œil
		ou le parapluie aux histoires conte musical de Guy Prunier - librement inspiré des contes d’Andersen
		extraits
		Les habits neufs de l’Empereur “Fil à fil les deux filous filaient du vent et filaient doux Ils filaient sans philosopher de faux fil en vérité Fripons qui tissent pour le roi de beaux tissus qu’on ne voit pas Un vrai tissu de mensonges se faufile dans le songe Intelligent, imbécile La vérité ne tient qu’à un fil.” - Alors je suis un imbécile … On croit que ça n’arrive qu’aux autres. Et puis un jour on se rend compte que l’on est idiot. C’est triste quand même … Mais si mon peuple apprend que je suis un imbécile, il ne voudra plus de moi comme roi. Et roi, roi roi … Moi j’fais ça depuis tout petit, je ne sais rien faire d’autre. Mais si je mens, je m’en tire, mieux vaut mentir et dire que le tissu est beau ... Le rossignol et l’empereur de Chine - Que se passe-t-il ? Mon rossignol est cassé ! Docteur faites quelque chose ! Comment, ce n’est pas de votre ressort ? Alors, monsieur l’horloger ! Pardon, les pivots sont usés ? Les pivots, impossible d’en introduire de neuf ? c’est un vieux rossignol … Alors, il ne jouera plus jamais, je n’ai plus d’amis … Que vais-je faire de tout ce silence ? Et l’empereur tomba malade. Il allait si mal qu’il dût rester dans sa chambre, ne quitta plus son lit. Il respirait faiblement. A ses côtés, immobile et silencieux, se tenait l’oiseau mécanique. Il allait si mal. Un souffle d’air froid caressa ses bras et son visage. Il regarda devant lui et il la vit !.. La mort ! Elle s’approchait, accompagnée des fantômes du passé, des bonnes et des mauvaises actions de l’empereur. - Je ne veux pas les entendre, je veux de la musique, de la musique ! Petit oiseau ne me laisse pas seul, chante pour moi, j’ai si froid ! Mais l’oiseau mécanique restait muet... Tout ce que fait mon vieux, il le fait bien Il était une fois un cheval… Il était une fois un cheval qui allait au marché. Autour du cou, il avait une corde et au bout de la corde, il avait un vieux. Un vieux qui allait au marché lui aussi, avec son cheval et qui chantait : " J’vais au marché, le soleil donne Fait bon marcher, dieu que la vie est bonne J’aime une vieille qui m’le rend bien Toujours, elle chante ce refrain : Tout ce que fait mon vieux gredin il le fait bien ! "