Création théâtre
mourad le désiré
12,20euros / 9,91euros /
6,10euros / 3,81euros

11 et 12 avril 20h30
13 avril 17h00

Mise en scène :
Guillemette Grobon
Avec :
Marie Vialle
Création musicale :
Olivier Angèle
Décor :
Françoise Arnaud
Lumières :
Claude Couffin
Costumes :
Dominique Fabrègue
Régie générale :
Yvan Vallat
Régie son :
Bertrand Larrieu
Graphisme-design :
Sandrine Picherit

Diffusion,
Labellisation,
Partenaires

Approches &
Découvertes

Détail des entrecroisements des textes de Mourad le Désiré

La poésie amoureuse arabe traverse le parcours artistique de Guillemette Grobon et se retrouve au cœur de l’écriture et de la composition musicale du spectacle. Celui-ci est construit à partir des entrecroisements des écrits de Guillemette Grobon, des bribes du patrimoine théâtral et des trésors de la poésie amoureuse arabe.
La mise en jeu de ces textes en arabe et en français, sont une tentative de retrouvailles avec une culture somptueuse. Ils nous transmettent l'extrême subtilité de la langue arabe, langue faite pour aimer, en explorant les trésors d'un patrimoine qui a traversé les temps et les frontières.
Cette poésie a parcouru les siècles, de l'Orient à l'Europe et traverse aujourd'hui Marie, l’héroine du spectacle, comme si elle la connaissait depuis toujours.

Par ailleurs, les extraits des écrits d’André Miquel -traducteur du poème " Majnûn " (700) - et de Nacer Khémir -artiste, auteur des " Variations arabes de l’amour " - qui jalonnent “Mourad le Désiré”, et “Layl 700 – 2003”, montrent avec précision les enjeux qui sous-tendent le chemin engagé par Gertrude Productions :

"J’évoquais ce monde qui est le nôtre et nous apporte chaque jour un lot de mauvaises nouvelles. Et je pense, bien sûr, de façon particulière, à ce Proche Orient de mes jeunes années, qui n’en finit pas d’aspirer à la paix et, comme Majnûn, à l’amour. Trop de morts, des deux côtés, trop d’innocents sacrifiés, des deux côtés. Est-ce rêver que de vouloir des hommes plus sages ? Je ne suis ni prophète, ni homme politique, je suis un rêveur. Oui, je reviens au rêve de mes vingt ans, celui d’une Méditerranée réconciliée, aux longues réunions d’amitié où les ancêtres eux aussi et les morts même, prendraient place, à travers leurs livres qui porteraient, comme l’amour, une promesse d’éternité…"

André Miquel
La lettre de la Société des amis de l’Institut du monde Arabe, septembre-décembre 2002.