Mise en scène : Guillemette Grobon Avec : Marie Vialle Création musicale : Olivier Angèle Décor : Françoise Arnaud Lumières : Claude Couffin Costumes : Dominique Fabrègue Régie générale : Yvan Vallat Régie son : Bertrand Larrieu Graphisme-design : Sandrine Picherit Diffusion, Labellisation, Partenaires Approches & Découvertes | Détail des entrecroisements des textes de Mourad le Désiré La poésie amoureuse arabe traverse le parcours artistique de Guillemette Grobon et se retrouve au cur de lécriture et de la composition musicale du spectacle. Celui-ci est construit à partir des entrecroisements des écrits de Guillemette Grobon, des bribes du patrimoine théâtral et des trésors de la poésie amoureuse arabe. La mise en jeu de ces textes en arabe et en français, sont une tentative de retrouvailles avec une culture somptueuse. Ils nous transmettent l'extrême subtilité de la langue arabe, langue faite pour aimer, en explorant les trésors d'un patrimoine qui a traversé les temps et les frontières. Cette poésie a parcouru les siècles, de l'Orient à l'Europe et traverse aujourd'hui Marie, lhéroine du spectacle, comme si elle la connaissait depuis toujours. Par ailleurs, les extraits des écrits dAndré Miquel -traducteur du poème " Majnûn " (700) - et de Nacer Khémir -artiste, auteur des " Variations arabes de lamour " - qui jalonnent Mourad le Désiré, et Layl 700 2003, montrent avec précision les enjeux qui sous-tendent le chemin engagé par Gertrude Productions : "Jévoquais ce monde qui est le nôtre et nous apporte chaque jour un lot de mauvaises nouvelles. Et je pense, bien sûr, de façon particulière, à ce Proche Orient de mes jeunes années, qui nen finit pas daspirer à la paix et, comme Majnûn, à lamour. Trop de morts, des deux côtés, trop dinnocents sacrifiés, des deux côtés. Est-ce rêver que de vouloir des hommes plus sages ? Je ne suis ni prophète, ni homme politique, je suis un rêveur. Oui, je reviens au rêve de mes vingt ans, celui dune Méditerranée réconciliée, aux longues réunions damitié où les ancêtres eux aussi et les morts même, prendraient place, à travers leurs livres qui porteraient, comme lamour, une promesse déternité
" André Miquel La lettre de la Société des amis de lInstitut du monde Arabe, septembre-décembre 2002. | |