Diptyque
"Débrayage" est une pièce à sketches, comme on pourrait le dire du cinéma à sketches des comédies italiennes. Aucun lien entre les scènes, la pièce peut être jouée dans le désordre, chaque sketch étant un scénario autonome.
Comme à la création au Polaris de Corbas ou lors des différentes reprises (en entreprise, au Théâtre de Vénissieux, au Festival de Tournon) nous mettrons le spectateur en position de voyeur et chaque scène sera jouée dans un lieu "réel" : un bureau, un couloir, un banc public, des toilettes, partout sauf sur scène.
A l’inverse "Conviction intime" est une construction obsessionnelle, pour trois personnages au cœur du mensonge : un homme s’est fait licencier et fait croire à sa femme qu’il a été promu. Une voisine avide, observe et s’immisce. Les scènes avancent dans un mouvement entêtant de valse à trois temps, un temps pour chaque personnage, jusqu’à l’étourdissement et à la chute.
"C’est une cérémonie à laquelle nous assistons. Le langage cherche à conjurer le sort" Rémi De Vos
Une pièce rituelle, la scène de théâtre comme lieu de sacrifice.
Les théâtres intéressés auront la possibilité de faire jouer l’une ou l’autre de ces pièces ou les deux en alternance, l’une "Conviction intime" sur scène, l’autre "Débrayage" partout ailleurs.
Il y aura ainsi la possibilité par exemple de jouer "Conviction intime" au théâtre et "Débrayage" dans une entreprise, une école ou n’importe quel lieu non théâtral pourvu de bureaux ;
Un module de "Débrayage" pourra être présenté dans le hall à l’entrée du public de "Conviction intime". Toutes sortes de combinaisons seront possible selon les désirs et les possibilités.
Un diptyque comme une tentative de rencontrer le public autrement.