Croisement

Compagnie métissée d’enfants, d'adolescents acteurs et
d’artistes professionnels

Vers un théâtre de croisement.

Si les très jeunes s’impliquent de plus en plus sur les scènes de musiques actuelles, pourquoi ne pas imaginer un « théâtre actuel » ?
Le rapport du public enfant et adolescent à la création des jeunes du même age est unique et authentique. Il rend le théâtre accessible, libre, et du statut de simple élève l’enfant devient co-créateur de son propre enseignement.
Le théâtre est le lieu de l’échange, du croisement, du partage des univers artistiques entre les générations où l’écoute et la transmission peuvent exister. Il transpose le vécu de notre enfance, de notre adolescence et jette sur la scène la représentation plus ou moins réussie de nos humanités diverses…
Il s’agit, grâce à ces rencontres, de sans cesse questionner l’humanité sur son cheminement…
Rose Giovannini.

Pour un théâtre d’investigation

Je développe une esthétique théâtrale polymorphe, à la recherche d’une forme libre inspirée de la problématique particulière des jeunes acteurs, leur créativité et leur vision du monde. Il s’agit de créer un état d’investigation et de questionnement sur leur vie personnelle, leur évolution, leur position dans la société actuelle et les conflits inhérents à leur age (sexualité, relation au monde adulte, à l’enseignement, au monde virtuel, à la société etc.)

• 3-1 L’improvisation : Outil de recherche sur le lien possible entre le soi/le collectif - le quotidien /l’imaginaire - l’enfant/l’adulte.  La parole et l’autre : Qu’avons-nous à dire au monde aujourd’hui ? Le corps ou l’intime : délier, relier, libérer…Chercher la relation d’un corps à l’autre – l’espace qui relie et sépare- le mot dansé - le geste parlé.
• 3-2 Questionner : « C’est quoi la neige ? » « C’est quoi la vie ? » « C’est quoi le mensonge ? ».  Se reposer la question de la vie, du pourquoi, des questions posées au commencement…
  
• 3-3 Rechercher : Mon désir naît rarement d’une matière intellectuelle mais plutôt d’une intuition, d’un pressentiment, d’une scène de vie.  A partir de là, laisser naître l’image, le son, le contact, la matière vivante, le vrai. Puis mettre sur scène ou plutôt en chantier cette première matière en naissance.  Aujourd’hui mon travail s’apparente plus à une vision chorégraphique, un théâtre onirique, une recherche de l’image juste, de transcription de sensations, d’émotions cachées, une mise en mouvement de l’invisible. « La scène devient un champ d’expérimentation intérieure, un lieu chamanique où les énergies se libèrent. Le théâtre vient comme un médecin observe son patient humain, voir de quelle maladie il souffre et comment il pourra se guérir lui-même… »