10 février à 20h30

des nuits noires de monde

concert la voix des mots - Michèle Bernard

Michèle Bernard, groupe Evasion et Patrick Mathis


Patrick Mathis

Michèle Bernard et Patrick Mathis derrière l'orguede Barbarie

Patrick Mathis est tombé dans le trou d'un carton d'orgue de barbarie en 1980 ; depuis, il est très content et passe tout son temps à composer ou arranger de la musique pour ses instruments et ceux des autres !...
Cherchant sans cesse à élargir le répertoire de cet instrument à de nouveaux horizons, de nouvelles émotions, Il  voyage aussi bien dans le jazz que dans la musique baroque, la chanson populaire ou la musique contemporaine.
C'est la raison pour laquelle le répertoire de Patrick Mathis va de Duke Ellington à Haendel, et de Boby Lapointe à Luciano Berio.
En outre il est invité à participer en tant que compositeur-musicien et comédien dans diverses créations théâtrales et musicales .
Depuis quelques années il privilégie la musique classique et le tango au sein du Quatuor Barbaroque, ainsi que des formules en duo (avec soprano (Mélodies de Barbarie), organiste (Duo d'orgues…)
Il réalise également des concerts musico-ludiques à destination du jeune public.
L’orgue de barbarie est le croisement de l’orgue et de l’ordinateur préhistorique. De sa mécanique éolienne s’échappent des sonorités des plus douces aux plus violentes. Son moteur est le musicien qui arrange le morceau de musique en l'adaptant aux possibilités de l'instrument, puis qui "note" l'emplacement des trous sur le carton et enfin qui perfore celui-ci. C'est lui qui insuffle la vie à l'oeuvre par le choix de la bonne pulsation. Bien plus qu'un simple transcripteur, l'artiste va fixer son interprétation, que l'appareil reproduira ensuite avec une
grande fidélité. Lors du concert, l'exécutant pourra "gérer le temps" - respirations, accélérations - voire jouer sur les timbres si l'instrument possède plusieurs jeux.
Patrick Mathis est à la fois noteur et exécutant des oeuvres qu'il interprète.

"Pour certaines musiques, j'essaie de trouver la "bonne pulsation", celle qui fera oublier le côté "machine" de l'instrument. Dans d'autres cas j'utilise pleinement les ressources mécaniques pour des compositions originales.
La grande difficulté est de ne pas tomber dans l'anecdotique, ne pas sortir des sons "gratuitement" de cette machine curieuse. Il faut donner du sens à ce qui en sort" 

Patick Mathis

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