accueil
mémento
archives

saison 2005 - 2006






Coup de coeur
à Picq



Coup de
Coeur à Picq

Jean-Yves Picq

Article
"Le matricule
des anges"

mardi 4 avril

Et si c'était la
faute à Pollux ?

La compagnie

La presse

mercredi 5 avril

Positivement
vôtre

La compagnie

jeudi 6 avril

Le cas
Gaspard Meyer


vendredi 7 avril

Les âmes-
nées-ziques

32 Janvier

Bomonstre



LE CAS GASPARD MEYER

Ou de l’influence de la mémoire indienne sur’ un court de tennis
(fable poétique sur l’économie)


Au travers du cas Gaspar Meyer, Jean-Yves Picq invoque aussi l’asphyxie de l’imaginaire et la disparition des cultures et des langues qui le nourrissent. Fabriqué, manipulé, imposé, le réel fondé sur la terreur économique détruit la conscience du temps et de l’histoire au profit de l’intérêt immédiat. La réalité devient virtuelle comme la manipulation de l’argent efface la conscience de l’argent. Elle ne laisse aucune alternative et mène à la folie meurtrière en effaçant la conscience du meurtre et de la folie.

C’est ici l’enfance qui est niée, parce qu’elle prend du temps et que ce temps n’est pas rentable. A travers l’exemple de l’enfance volée de Gaspard, se profile la négation de l’enfance de tous les possibles du monde.
Gaspard Meyer, fils retranché sur un court de tennis, face à l’inacceptable, ne trouve d’autre espace de dialogue qu’avec les fantômes des victimes anonymes de son père. Une vieille indienne, sortie du fond des âges, spectre rescapé de peuples anéantis, incarne le chemin de l’humanité en voie de disparition.
Au jeune homme, dont elle inspirera l’acte publique de sa révolte, comme les oracles des temps anciens, elle délivre un double message. Une condamnation tout d’abord : " … vous avez fait de cette terre, qui devait nourrir l’homme et lui permettre de vivre ce rêve éveillé qu’est la vie, vous en avez fait un lieu de souffrance et de famine, un lieu de calcul et de honte. " Suivie d’une proclamation : " A la question : qu’est-ce que la vie, la réponse, depuis la nuit des temps, est toujours la même. C’est l’éclat d’une luciole dans la nuit. C’est le souffle d’un chien en hiver. C’est une ombre qui court dans l’herbe et se perd au couchant. "

Et c’est non sans humour, que Jean-Yves Picq qualifie sa pièce de " fable poétique sur l‘économie ".





normal
13,00E

réduit
10,00E

spécial
7,00E

scolaire
5,00E

mentions légales