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saison 2005 - 2006






Le cri d’Antigone



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© Christian Ganet


De Sophocle à Henry Bauchau

Henry Bauchau écrit sur les traces des tragédies de Sophocle tout en proposant une relecture singulière et contemporaine du mythe. Dans ce récit qui donne une voix intime à cette grande figure mythologique, résonnent toute l’intériorité et la dignité d’une femme en résistance contre la brutalité du monde.
" Ce qui me semble neuf c’est la place d’Antigone dans l’histoire des femmes. (…) Elle aime mais ne dépend pas. Elle fait voir une façon d’être plus humaine, elle meurt non pour Polynice mais pour transmettre à travers Sophocle et à travers nous ce qu’elle est devenue, ce qu’elle a acquis dans sa longue épreuve avec Œdipe et la mort de ses frères. Ce qu’elle nous transmet, c’est une vision plus juste, plus complexe aussi des rapports entre l’homme et la cité. (…) Elle est celle qui sait que pour dire totalement oui à la vie il faut parfois être capable de dire non à l’événement et à la collectivité. (…) Antigone est pour moi la plus haute et étonnante figure féminine de la tradition grecque. (…) Dans sa lutte avec Créon elle ne conteste pas la loi de la cité qui est alors loi des hommes. Elle affirme seulement qu’il y a une loi plus haute qu’en tant que femme elle entend suivre. Elle reste encore aujourd’hui un modèle de ce que pourrait être une pensée, une éthique, une action féminine délivrée des modèles masculins qui pèsent encore tant sur les femmes. "

Henry Bauchau – extraits du Journal d’Antigone


Le spectacle / La mise en scène

A la croisée d’une écriture contemporaine et d’un univers mythologique, Géraldine Bénichou (jeune metteur en scène de la région lyonnaise), propose un théâtre épique et intime. Dans un univers stylisé et très épuré, à travers une forme qui tisse le récit, le jeu et le chant, ce travail explore une théâtralité qui tente de transmettre de manière immédiate la sensibilité et l’émotion à l’œuvre dans ces grands récits mythiques.
" En découvrant l’œuvre de Henry Bauchau, j’ai eu le sentiment de rencontrer une œuvre essentielle qui nous grandit par sa simplicité, sa générosité et son exigence. C’est d’abord pour transmettre quelque chose de l’espérance aveugle et lucide de cette écriture que j’ai souhaité adapté et mettre en scène Le Cri d’Antigone. ".

Géraldine Bénichou.



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