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saison 2005 - 2006









Liberté retrouvée


première partie
L'atelier
l'auteur

deuxième partie
Les octaves
la presse

Approches &
découvertes

Exposition
René Baumer




Jeudi 20 octobre
19h30


Liberté retrouvée

Dans le cadre du 60ème anniversaire de la libération des camps de concentration la ville de Vaulx-en-Velin, la Fédération Nationale des Déportés, internés, résistants et Patriotes avec le soutien de l’Union Française des Anciens Combattants, l’association mémoire et les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation vous proposent une soirée en hommage à tous les résistants et déportés.





"Sachons appréhender le Monde en mouvement avec les yeux de l’espoir, de la paix, de la vie". C’est avec cette phrase que j’ai envie de vous inviter à venir voir les spectacles "la Liberté retrouvée" et "les Octaves", donnés le 20 octobre au Centre Culturel Charlie Chaplin.
Ce message est un message de recueillement devant les tombes des victimes des camps de la mort, devant lesquelles nous nous inclinons. C’est une volonté de témoigner devant l’histoire, de transmettre, d’honorer et d’agir.
Témoigner est une exigence pour toutes celles et ceux qui ont survécu à l’indicible.
Rendre hommage est un devoir envers tous ceux qui ont souffert.
Agir, c’est le choix d’hommes et de femmes de toutes conditions, de toutes convictions qui défièrent tous les dangers pour rester fidèles aux valeurs universelles qui font la grandeur de notre République.
Dans ce monde où l’horreur se banalise, il nous faut, plus que jamais, être vigilants et offensifs face à toutes les atteintes faites à la Fraternité, la Liberté, la Démocratie.

Maurice Charrier
Le Maire, Vice-Président du Grand Lyon



Créée par les Déportés et les Internés, la F.N.D.I.R.P.,association "loi de 1901", naquit en octobre 1945,cinq mois après la victoire sur le nazisme. Elle est fille de ceux qui, au coeur même des camps nazis, faisaient le serment de témoigner au nom de tous ceux qui n'en reviendraient pas; fille des internés dans les prisons de la France occupée, des combattants qui se regroupaient pour accueillir les rescapés. Elle plonge donc ses racines dans les crimes sans précédent du nazisme. Un serment, fait sur les lieux mêmes de leur souffrance, liait les survivants des camps : témoigner, au nom des morts, pour veiller sur l'avenir de l'homme et sur sa dignité.
Aux prises avec la démoniaque entreprise de déshumanisation à laquelle ils étaient livrés, les déportés n'ont jamais cessé de lutter pour leur vie et pour leur dignité. Derrière les barbelés, la résistance continuait. Pour préserver l'Homme. Donner l'Espérance, c'était déjà une victoire remportée sur l'ennemi. Venus des horizons les plus divers, dépouillés de tous les artifices de la vie, rapprochés par la souffrance et le combat, les déportés se sentaient unis et leur solidarité était souvent la seule arme qu'ils pouvaient opposer aux S.S. Du plus profond de leur enfer, ils rêvaient d'un monde de paix, de justice et de fraternité. La Charte de l'O.N.U est le fruit du combat des Résistants et le reflet de leurs espoirs. Mais les promesses qu'elle contient sont encore loin d'être réalisées pour les peuples qui continuent à souffrir de la guerre, de la discrimination sociale, raciale, religieuse ou politique. Certains diront peut-être à quoi bon revenir sur ce passé? Ne vaudrait-il pas mieux oublier ?
Mais les Déportés ne peuvent pas oublier et, le pourraient-ils, qu'ils n'en auraient pas le droit. Ils savent que le nazisme n'est pas mort, que le crime peut encore se reproduire. Oublier, ce serait faillir à leur devoir envers les Hommes. Ce serait trahir le serment qu'ils ont fait au jour de leur libération :
Plus jamais ça !




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