sam. [22] jan. 20h30

résumé

programme

mise-en scène

composition

les divas

Michèle Bernard

Françoise Monneret

Annie Tasset



normal
13,00 Euros
réduit
10,00 Euros
spécial
7,00 Euros
scolaire
5,00 Euros


spectacle-musical
divas’ paradise
Michèle Bernard, Annie Tasset,
Françoise Monneret
composition
Jouer, faire jouer, orchestrer, arranger, déranger, transposer, composer, enregistrer, monter, mixer, homogénéiser
Didier Capeille

J'ai entrevu, il y a 20, ans, Michèle au studio du Château de Grignan. J'ai fait rapidement la connaissance de Françoise le mois dernier et j'ai parlé avant hier avec Annie au téléphone.
L'affaire pourrait, vue sous cet angle, manquer de sérieux mais il n'en est rien. Deux de ces dames se sont déplacées et m'ont expliqué quelles chantaient toutes trois en s'appuyant sur des cultures distinctes.
Elles ont posé sur ma table un paquet de partitions comme on en trouve sur le trottoir le jour du "vide grenier" à Grignan, en me précisant que tout n'était pas là et que même, ce qu'il manquait il faudra l'inventer avant la fin de l'an.
Puis nous avons bu le thé.
Depuis cette première rencontre, nous correspondons régulièrement et avons même pour projet de nous revoir un jour.
Mon travail consiste à jouer, faire jouer, orchestrer, arranger, déranger, transposer, composer, enregistrer, monter, mixer, homogénéiser tout ça pour en faire une seule et unique oeuvre qui servira de décor sonore à ce nouveau spectacle.
J'ai du oublier quelques corps de métier dans l'énumération.
Dans l'acte 1 pour accompagner ces trois dames j'ai choisi trois instruments d'une même famille : un gros, un petit et un coquin sans toutefois les attribuer à l'une ou à l'autre...
Il s'agit de l'Orgue mécanique, de l'Orgue Hammond, et de sa majesté Les Grandes Orgues. Je pense que ce sera suffisant pour couvrir les besoins que nécessite un répertoire englobant Richard Wagner et Charles Trénet.
Il y a surtout, dans ces trois instruments toutes les senteurs de notre culture, mise à part la musique militaire, et c'est tant mieux.
Il manque aussi la musique de l'arrière pays, celle qu'on oublie tout le temps, et qui comme les odeurs, se manifeste sans prévenir, avec un pouvoir d'évocation immédiat.
C'est pour cela qu'il y a un acte 2, et sur celui- la, je ne peux rien vous dire, car je ne sais rien, sauf peut-être un mot, à prendre au sens premier : Inouï...

Je suis un mélomane, fils de mélomanes qui se destinait à enseigner l'histoire au collège et qui aimait faire du vélo.
Il y a trente ans on m'a demandé si je pouvais, vite fait, gratouiller quelques notes et les coucher sur un cassette, pour l'arbre de noël de l'école; j'ai eu la légèreté d'accepter, depuis je n'ai jamais pu exercer mon métier d'historien et mon vélo est tout rouillé au pied du mont Ventoux...


Création musicale et arrangements
Limousin d'origine, Didier Capeille fait ses études de musique et d'histoire à Montpelleir et aix-en Provence. En 1976, ce contrebassiste devient l'accompagnateur de Claude Marti. Son arrivée à Grignan (Drôme) en 1981 donne lieu à la création du Studio de Musique du Château de Grignan.
Par la suite, c'est toujours à partir de cette base qu'il développera et créera plusieurs projets : l'Ensemble Barbaroque qui pour la première fois intègre l'orgue mécanique à un ensemble instrumental, puis en 1987 les Fêtes Nocturnes du château de Grignan. Avec Barbaroque, il crée et compose la musique de plusieurs spectacles dont quatre en commande d'Etat : L'histoire du Loup de Dominique Bouchery, Fables en Concert d'après Jean de La Fontaine, Le serpent d'étoiles d'après Jean Giono, enfin et toujours d'après Giono Naissance de l'Odyssée.
En 1996, associé à la compagnie Transe Express, il compose la musique pour le Carillon Céleste, instrument de musique monumental qui associe cloches et tambours et accompagne les grands événements. Depuis 1999, la Compagnie Barbaroque est devenu le Quatuor du même nom, auquel on doit -entre autres- une relecture des Quatre Saisons de Vivaldi (avec Gilles Colliard au violon), du Stabat Mater de Pergolèse, du Concerto en mi de Chopin et des œuvres de Piazzolla avec Henri Demarquette au violoncelle. Didier Capeille a par ailleurs collaboré et écrit des musiques pour de nombreuses compagnies ; notamment Le Théâtre du Fust (Montélimar), la Compagnie Eric Bass (New-York), Le Théâtre Archimages (moulins), les Marionnettes de Genève et les êtes nocturnes et le Château de Grignan.

Sans discrimination de répertoire, dans la seule volonté de mettre en jeu la musique et la parole, l'Atelier Lyrique de Villeurbanne est le théâtre de la Voix, des Voix.
Mêlant textes et musiques, les productions de l'Atelier Lyrique sont celles d'un Théâtre de la Musique, vivant, fort et proche du public, capable de l'émouvoir ou de le séduire, capable aussi d'ouvrir le cercle de diffusion du chant classique.
L'atelier Lyrique de Villeurbanne-Cie Annie Tasset reçoit sur ses projets le soutien de la Spedidam, l'Adami, la Ville de Villeurbanne et la DRAC Rhône-Alpes