Christian Jalma
dit Pink Floyd
Explorateur, jongleur, bâtisseur, aiguilleur, bricoleur, guetteur, chercheur, guérisseur ? Impossible de faire rentrer Christian Jalma dit Pink Floyd dans un tiroir, car, à l’image des plus grands, de Lautréamont à Rimbaud, de Derek Walkott à Alberto Juarroz, il appartient à la caste des inclassables.
Christian Jalma joue avec les mots comme d’autres élèvent des cathédrales de pierres, tout en sachant très bien que ces mêmes mots se jouent de lui. Les mots ne sont pas innocents. Jouer avec eux, c’est jouer avec le feu, au risque de parfois se brûler.
Vincent Colin, Directeur du Centre Dramatique de l’Océan Indien
Christian Jalma dit Pink floyd est l’auteur d’une oeuvre poétique novatrice où la problématique identitaire (collective et individuelle) est interrogée dans toutes ses perspectives à partir d’un travail fondamental sur les langues, le langage, le corps du langage, la voix et la musique des langues, l’errance du parleur et des paroles, le poids sémantique des silences, des répétitions et des lapsus.
À l’avant-garde du travail littéraire, il tend vers une écriture totale qui incite le lecteur, l’auditeur ou le spectateur à réinterroger sans cesse ses anciennes certitudes. Christian Jalma découvre le groupe anglais Pink Floyd en écoutant “animals”. Il achète un dictionnaire pour comprendre la signification des mots et traduit les textes contenus dans la pochette du vinyle. Il part ensuite réciter ses traductions dans les rues et dans les bars, où il reçoit le surnom de Pink Floyd.
Carpanin Marimoutou
|