Babels, cest limage de chacun devant sa tour sa tour décrans, sa tour décrous sa tour de lui-même, traversé dinformations qui in-forment et déforment le réel en le réduisant au format de lécran au format de lécran de sa tour dargent et de manque de temps. Tout y est sur-dit, cest assourdissant. On redoute que la parole autre y laisse de chagrin sa peau douce. Mais non. Elle résiste, de nature, dans sa fleur elle continue de sappeler poésie et dappeler lamour, lesprit, le courage ou la beauté
«La musique ? disait Mozart, ce sont deux notes qui saiment.» Véronique Pestel |