retour Les masques, les danses Les danses : Le Sigui : évènement extraordinaire qui rythme la vie de lhomme Dogon. Il sagit dun grand rituel pratiqué tous les soixante ans. Fête célébrée par le peuple entier qui durant une longue période agite successivement, dannée en année, toutes les régions dogons. La danse du Dama : cest une danse masquée de funérailles et de levée de deuil. Elle établit un pont avec le monde surnaturel que le mort peut alors atteindre, il connaîtra la paix. En dehors du Sigui et des rites de la mort (dama), il y a peu de fêtes dans lannée, seulement 3 cérémonies concernant le village: Guimamgob: fête des récoltes; en janvier Agguet : fête des ancêtres; en mai Ondoufile: la plus importante car elle préfigure labondance des récoltes à venir; cest la fête des semailles (juste après les dernières pluies; elle peut durer plusieurs jours). Ces trois fêtes ne sont pas obligatoires et ne comportent pas forcément de danses masquées, uniquement des sacrifices aux divers autels. Les Masques : Parmi les masques: les femmes bambara* à la face couvertes de cauries (coquillages), les chasseurs, lantilope, le lapin, le buffle,le singe*... les kanaga au heaume surmonté de la croix dogon, des échassiers montés sur des tiges de un mètre vingt de hauteur et enfin le sirigue* ou maison à étages surmontée dune planche de deux mètres de haut colorée de graphismes blancs et noirs. Le masque doit danser pour exister. (*=présents dans le spectacle) ...battre le tambour cest faire marcher le soufflet, qui est le symbole du soleil.... dit Ogotemmêli ... La sueur qui coule des aisselles et du corps, cest le trop plein de la parole des ancêtres qui déborde... Ainsi enflammés, les danseurs masqués, ceinturés de fibres rouges, deviennent des morceaux de soleil... (Dieu deau, Marcel Griaule). |