La presse

(…) le festival se referme sur une " Carte Postale " dont la lecture dansée, elle aussi, arrache quelques larmes. L’émotion qui émane de la chorégraphie de Félicette Chazerand, Gustavo Corso et Jean-Luc Yerles est intensifiée par les musiques originales de Daniel Dejean et Paul Pasquier qui lorsqu’elles sont hispanisantes emporte réellement notre faible humanité. Alors, le temps s’évade de la boîte aux lettres et se transforme en facteur pour traverser les saisons de la vie et sauver la folie qui lui est nécessaire. Tantôt jeune fille, tantôt grand-mère, Félicette Chazerand adapte ses pas, son rythme, sa souplesse, au rôle qui lui est imparti. Tout comme le danseur Gustavo Corso, facteur, amant ou petit fils. Chaque saison dévoile ses atouts, ses farces, sa chaleur, sa fraîcheur. Réel moment de poésie, la chorégraphie de Parcours a.s.b.l. a joué la note juste pour introduire la danse dans la touchante innocence de l’enfance.
La Libre Belgique Samedi 25
et dimanche 26 août 2001.

Trois joyeuses cartes postales envoyées d’un pays ou la vie se danse. Chorégra-phiés par Félicette Chazerand, Gustavo Corso et Jean-Luc Yerles, les tableaux allient danse contemporaine et petites histoires attachantes, soutenues par les bondissantes musiques de Daniel Dejean et Paul Pasquier. Bien structuré par la dramaturgie de Charlotte Fallon et Michel Van Loo, l’ensemble forme à nos yeux un émouvant sésame pour les spectacles de mouvements. Si l’on ajoute à ce menu le talent des deux interprètes (Félicette Chazerand et Gustavo Corso), on obtient un facteur dansant, une grand-mère qui a la bougeotte ou encore une jeune fille au fil des vents… Un voyage enthousiasmant.
Le Soir Mercredi 12 septembre 2001.

(…) Un spectacle de danse destiné aux enfants d’aujourd’hui " partager ensemble, petits et grands les émotions premières du corps qui respire la vie qui se déploie simplement comme une note de musique vient se lover au creux de nos oreilles d’enfant. Ces propos repris du feuillet de présentation définissent bien ce spectacle sensible à la très grande beauté visuelle. Un facteur nous embarque à travers les saison. Jeux d’été au bord de la mer, lettres et cartes qui s’envolent en automne sous le balais du jardinier. Glissade, écharpe au cou sur un sol gelé. Douce attention pour la grand-mère, robes chatoyantes du printemps… Toujours les éléments concrets sont présents. Riche d’invention, ils évitent le piège du narratif ou de l’illustration pour s’ouvrir comme des fenêtres vers des chemins de poésie ou le corps et la musique se donnent tendrement la main. Quel bonheur de recevoir une telle " Carte Postale " dans la boîte aux lettres de nos émotions, de nos rêves.
Le Ligueur - 19 septembre 2001

(…)Pour parler, il n’y a pas que les mots qui fassent impression dans l’imaginaire. Dès la maternelle, la " Carte Postale " muette de l’a.s.b.l. Parcours devrait trouver destinataire. Un facteur danse, une grand-mère s’élance, deux amoureux s’envolent. Quand elle se fait plaisant discours, la danse contemporaine a de beaux jours devant elle.(…)
Le Soir 25 et 26 août 2001

Certaines Cartes postales hantent les mémoires. Voici celle dansée par Félicette Chazerand et Gustavo Corso. Tout en souplesse et tendresse, la chorégraphie de Parcours a.s.b.l. est un petit moment de bonheur. Un facteur s’échappe de la boîte aux lettres pour parcourir les saisons de la vie, la fraîcheur du printemps, la chaleur de l’été, les couleurs de l’automne et les farces de l’hiver. Revient alors le printemps éternel que chacun garde précieusement au fond de son cœur et de son corps ici mis à l’honneur. Grand-mère, petite fille ou fiancée, Félicette Chazerand accorde ses pas à chaque rôle rejointe en ce sens par Gustavo Corso, facteur ou petit garçon qui l’emporte au bord de l’eau sur des musiques hispanisantes et envoûtantes. . Coup de cœur. (…)
La libre Culture Mercredi 29 août 2001.